| Publication

Les entreprises d’insertion : reconnaître l’apport des organisations externes

Mots-clés : Marché du travail
Entreprises d’insertion : reconnaître l’apport des organisations externes
Le comité aviseur-Jeunes (CAJ) s’interroge quant à la priorité accordée par Emploi-Québec et le ministère de la Solidarité et de l’emploi à l’application du cadre de reconnaissance et de financement des entreprises d’insertion. Sensibilisés aux actions et au travail de ces entreprises d’insertion, les membres du CAJ doutent de la volonté du gouvernement de mener à terme les engagements pris dans le Plan d’action Jeunesse 1998-2001 et ce, à la veille du Sommet du Québec et de la Jeunesse.

Les transformations du marché du travail, les mutations technologiques et l’inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi, affectent grandement l’insertion des jeunes sur le marché du travail. En matière d’emploi ceux-ci font face à des défis de taille.

Désormais pour s’impliquer activement dans leur collectivité, les jeunes ont besoin d’outils qui favorisent leur insertion sociale et professionnelle.

L’une des conséquences du sous-financement d’Emploi-Québec est la diminution des subventions accordées aux ressources externes comme les entreprises d’insertion et la remise en cause du partenariat entre ces organisations et le gouvernement. Soulignons que le partenariat est à la base des politiques de main-d’oeuvre québécoises.

Le modèle des entreprises d’insertion

Les entreprises d’insertion ont comme mission de travailler à l’insertion sociale et professionnelle de personnes exclues rencontrant des difficultés particulières. Pour ce faire, les entreprises d’insertion offrent une formule d’insertion aux personnes fortement défavorisées sur le plan de l’emploi une gamme de services intégrés qui leur permettent de réussir leur insertion sur le marché du travail. Ainsi, les entreprises d’insertion offrent des démarches de formation en situation de travail réel qui sont accompagnées d’un encadrement psychosocial. Les entreprises d’insertion aident donc les jeunes à se mobiliser et à travailler à leur insertion en emploi.

Les conditions de réussite des entreprises d’insertion

Le Comité est en outre d’avis que le gouvernement, lorsqu’il tente d’intervenir en matière de jeunesse, doit rester centré sur les besoins prioritaires et réalités de cette dernière. En effet, depuis de trop nombreuses années, les organismes communautaires sont aux prises avec des problèmes de sous-financement, qui poussent certains d’entre eux à cesser d’offrir des services à la population ou encore à fermer définitivement leurs portes. Nous croyons ainsi que le gouvernement doit mettre sur pied une véritable politique de financement et de reconnaissance pour les organismes comme les entreprises d’insertion qui participent aux initiatives jeunesse lorsqu’elles existent de les respecter. Cette dernière doit être élaborée en collaboration avec les divers groupes visés par sa mise en application.

PARTAGEZ DANS VOS RÉSEAUX :