| Publication

Les jeunes en emploi : Comment relever les défis de demain ?
Actes du colloque

Mots-clés : Emploi | Jeunes
Les jeunes en emploi : Comment relever les défis de demain ?
Le Québec affichait en 2007 un taux d’emploi record de sa population de 15 ans et plus : 61 % ; il était de 71,6 % chez les 15 à 64 ans. Et le taux de chômage le plus bas depuis 30 ans : 7,2 %.

Entre 2003 et 2007, la création nette d’emplois était au rendez-vous : 222 900 emplois nets ont été créés, dont 78 % à temps plein.

Plusieurs personnes vont quitter le marché du travail au cours des prochaines années. Selon Emploi-Québec, 700 000 emplois seront à pourvoir d’ici 2011 : 460 000 en raison des départs à la retraite et 240 000 en raison de la création de nouveaux emplois.

Malgré le ralentissement économique en cours dans les pays de l’OCDE, on signale des problèmes liés à la rareté de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs, pour plusieurs professions et dans certaines régions. Les difficultés d’ajustement du marché du travail sont amplifiées par la faible croissance démographique de notre société, par les changements technologiques et par la forte concurrence internationale, qui exigent des entreprises l’embauche d’un personnel davantage qualifié dont le recrutement est ardu en raison de plus faibles bassins de main-d’œuvre disponibles.

Les orientations stratégiques du ministère de l’Emploi et de la Solidarité socialeLa hausse du niveau de vie au Québec, donc de son produit intérieur brut (PIB) per capita, est influencée par deux grands facteurs : la quantité de travail effectué pour la production de biens et services, ainsi que la qualité du travail, ou productivité, directement influencée par la qualité et la qualification de la main-d’œuvre.

Afin de réduire les facteurs qui exercent une pression à la baisse sur notre niveau de vie, le gouvernement doit poser des gestes pour :

  • Hausser et maintenir le niveau d’emploi par l’utilisation optimale des bassins de main-d’œuvre disponibles ;
  • Investir dans la formation et l’acquisition de compétences. Il faut de la formation continue dans les établissements d’enseignement et aussi en entreprise ;
  • Augmenter la compétitivité de nos entreprises ;
  • Augmenter le bassin de main-d’œuvre ;
  • Réduire le taux d’assistance québécois. Cela ne doit pas être fait pour réduire les dépenses de l’État, mais bien pour avoir plus de main-d’œuvre disponible.

Actuellement, il y a environ 400 000 chômeurs ou sans-emplois.

Les jeunes et les actions posées par Emploi-Québec

Selon les données de Statistique Canada issues du recensement de 2006, la population québécoise âgée de 12 à 24 est de 947 175 personnes.

Le taux de participation à l’assistance sociale des jeunes âgés de moins de 25 ans est de plus de 55 000, dont une minorité présente des contraintes à l’emploi2. C’est moins préoccupant qu’il y a dix ans. Tout de même, il y a environ sept jeunes sur dix qui sont issus de familles bénéficiant de l’aide sociale.

Le profil de la clientèle des moins de 25 ans révèle que la majorité de ces jeunes ont au moins une caractéristique de limitation à l’insertion sur le marché du travail.

Les principales causes d’interruption avant terme de la participation à une mesure active visant l’insertion au sein du marché du travail se résument comme suit : manque d’intérêt pour la mesure, problème de classification de la mesure, situations conflictuelles (la famille retient le jeune, le démotive), attitude dépressive, mauvaise gestion du stress, non atteinte des objectifs personnels.

PARTAGEZ DANS VOS RÉSEAUX :