Des enfants carencés, des parents épuisés, le lien entre les conséquences de la forte sollicitation professionnelle ou académique des jeunes parents et la qualité de vie et de développement des jeunes enfants mériteraient une plus grande attention des décideurs. Car il faut y voir les symptômes d’une génération de parents qui veut bien, mais peut de moins en moins. Il faut aussi y voir le terreau du genre de conflits et de tensions dont se nourrissent les crises et les séparations.
Si le gouvernement du Québec s’est évertué à mettre en œuvre des politiques familiales, certes performantes, il a négligé depuis une décennie l’enjeu de la conciliation travail-famille-études, surtout pour les jeunes parents, qu’ils soient travailleurs ou étudiants.
Le CCJ souhaite donc ramener l’importance de la mise en œuvre d’une politique gouvernementale de conciliation travail-famille-études qui tienne compte (non pas comme le projet de 2004) des jeunes parents et des réalités complexes qu’ils vivent en tant que travailleur et/ou étudiant, cela afin de soutenir l’emploi, l’innovation dans les pratiques de travail et les milieux professionnels, et d’accompagner la politique familiale du Québec.
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