Découvrez les faits saillants, infographies, mythes, planches BD présentées lors du lancement du rapport de recherche sur les récits des jeunes ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEEF) au Québec.

Découvrez les faits saillants, infographies, mythes, planches BD présentées lors du lancement du rapport de recherche sur les récits des jeunes ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEEF) au Québec.
Dans le cadre de la Grande corvée 2.0, destinée à intégrer au marché́ du travail les travailleuses et travailleurs qui en sont éloignés, le MTESS nous a mandaté afin de dresser, avec le soutien de la Commission des partenaires du marché́ du travail (CPMT), un portrait clair de la situation des jeunes.
Ce rapport résulte d’un partenariat avec la Chaire BMO en diversité et gouvernance et le Comité consultatif Jeunes (CCJ). Il vise à identifier des besoins des jeunes, en matière de développement des compétences futures requises compte tenu de la transformation des emplois par les technologies dites perturbatrices.
Depuis plusieurs années déjà le Comité aviseur-jeunes examine de près la situation difficile vécue par les jeunes décrocheurs de moins de 18 ans et les jeunes sans emploi et sans soutien public du revenu – communément appelés « sans-chèque » – et revendique une amélioration générale de leur accès aux prestations et aux mesures d’Emploi-Québec.
La présente démarche fait suite à une rencontre du Comité aviseur-jeunes (CAJ) qui a eu lieu le 7 septembre 2004. Lors de cette rencontre, les membres présents ont été invités par le directeur du Bureau de développement des services aux jeunes, M. Nikolas Ducharme, à réfléchir sur une série de cinq thèmes. Les thèmes sont : l’accompagnement, la continuité de service, la qualification, les services manquants et la place de l’entreprise privée.
La décision gouvernementale d’introduire des parcours obligatoires pour les jeunes a soulevé bien des émois chez les groupes de jeunes et les groupes de défense des droits des prestataires de la sécurité du revenu. Malgré tous les arguments développés lors de la Commission parlementaire en 1999, ces Parcours ont été implantés en février 2001. Il importe aujourd’hui de faire le point sur la mise en place du programme et d’évaluer, dans la mesure du possible, son impact sur l’insertion des jeunes.
Depuis une dizaine d’années, les enjeux jeunesse n’ont cessé de préoccuper davantage notre société et ses instances représentatives. Le gouvernement du Québec a reconnu l’ampleur de l’enjeu dans la première politique jeunesse de son histoire. Si cette politique en appelle au Québec tout entier, une part importante de l’effort doit certes venir de Montréal. Le CAJ croit que la Ville et ses partenaires doivent profiter du Sommet de Montréal pour s’engager à accentuer et à structurer leur effort envers les jeunes.
En 1940, le gouvernement fédéral votait la Loi sur l’assurance-chômage et créait, par le fait même, le Régime d’assurance-chômage du Canada. Au fil des ans, l’objectif de ce régime a été d’offrir une assurance universelle aux travailleurs qui avaient une perte temporaire de revenu associée à la perte d’un emploi. Cette assistance financière était versée sous forme d’une prestation qui, jusqu’à tout récemment, était financée à l’aide de trois sources différentes, à savoir : les cotisations des travailleurs, les cotisations des employeurs et la cotisation du gouvernement du Canada.
Le Comité aviseur-jeunes a fait une lecture des rapports des Chantiers qui lui permet de constater qu’un nombre important de recommandations qui, de façon générale, vont dans le sens de ses préoccupations. Plus particulièrement, puisque le Comité aviseur-jeunes s’intéresse d’abord à la question de l’emploi, le rapport du Chantier Relever les défis de l’emploi, permet “d’amorcer une réflexion globale sur les problèmes d’intégration des jeunes en emploi » et recoupe, à certains égards, les avis du Comité aviseur-jeunes.
Pour bon nombre de jeunes diplômés, l’insertion en emploi demeure problématique. Trop d’entre eux restent sans emploi plusieurs mois après l’obtention de leur diplôme ou encore se contentent d’emplois qui ne sont pas en lien avec leur programme d’études. Cela s’explique aisément : sur le marché du travail, l’employeur recherche des candidats qui possèdent non seulement des compétences, mais aussi une forte expérience.
Les multiples transformations et mutations des structures du marché du travail québécois poussent la main-d’oeuvre à hausser constamment ses qualifications afin de répondre aux exigences de plus en plus grandes des employeurs. Dans les faits, la demande exige de l’offre de main-d’oeuvre des connaissances et une formation académique de plus en plus poussée ainsi que de nombreuses expériences en emploi qui prouvent qu’elle sera capable de relever les ambitieux défis que pose le monde du travail.
Québec s’est tout dernièrement donné la délicate mission de réaménager l’ensemble de ses services publics d’emploi afin de pouvoir mieux répondre aux divers besoins de sa population ainsi que du marché du travail. Une telle entreprise peut apparaître comme étant une périlleuse aventure mais demeure toutefois fondamentalement indispensable à l’atteinte des nombreuses et nécessaires finalités qu’elle implique.